jeudi 3 mars 2011

Aigues-Mortes, passé, présent, sous le même angle, c'est parti

"Qu'est-ce-que vous faites ? Vous préparez un livre ?" 
"Ah, vous cherchez des vieilles photos, mais j'en ai, je vais vous montrer."
Tôt le matin, en ville, on rencontre surtout des Aigues-Mortais, et samedi dernier, nous les avons intrigués, à nous contorsionner devant Saint Louis avec nos feuilles de papier et nos appareils photo pour retrouver l'angle exact d'où avait été prise une photo du début du vingtième siècle.

En une demi-heure, les bonnes volontés se sont manifestées, l'une nous a prêté un livre, l'autre nous a donné rendez-vous pour explorer son fonds de cartes postales et photographies, une troisième a sorti des photos de famille.
Ce n'est que le début d'un projet que nous préparons depuis plusieurs mois déjà et qui va nous occuper dans les mois à venir jusqu'en novembre prochain où nous devrions exposer à la Chapelle des Capucins, à l'occasion du Festival Ecran Libre, en partenariat avec le Cinéma Marcel Pagnol, la Ville d'Aigues-Mortes et les associations avec qui nous allons travailler pour documenter les photos, en particulier la Société d'Histoire et d'Archéologie, mais aussi toutes les personnes qui nous prêteront leur concours.

La Ville d'Aigues-Mortes dispose en particulier de ce qui constitue le Fonds Boulary, un ensemble de plaques de verre représentant Aigues-Mortes au début des années 1900, ayant appartenu à André Rancurel et dont nous voudrions refaire un certain nombre de tirages.
Nous recherchons en particulier des photographies des commerces et des rues de la ville, car toutes les professions étaient représentées, tous les artisans, et les rues étaient beaucoup plus commerçantes qu'aujourd'hui, c'est cette vie que nous voudrions retrouver.

Alors merci à tous ceux qui voudront contribuer à ce projet et nous apporter leur aide. En échange nous pourrons numériser les photos anciennes qui nous seront prêtées, ou refaire des tirages, et surtout transmettre et faire partager, dans leur contexte, ces éléments de notre patrimoine, et faire mesurer l'évolution et la permanence de la cité que nous aimons.
Et nous continuerons, l'année suivante, avec un autre thème, passé, présent, c'est toujours la même histoire et elle nous passionne.

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