mercredi 30 octobre 2019

Carte Blanche 2019, 22 photographes présentent la série de leur choix

Photo de l'affiche ©Michèle de Souza


Du 25 octobre au 11 novembre 2019, 22 photographes ont carte blanche pour présenter comme ils le souhaitent la série de leur choix : Michèle de Souza, Maguy Lacombe, Christian Cau, Alain Vielle, Patrice Banq, Eric Beaumer, Françoise Rey, Daniel Bellet, Virginie Burgos, Isabelle Secretan, Hervé Manse, Bernard Billet, Alberto Garcia, Bruno Lahousse, Françoise Pichon, Maguy Lacombe, René Aujoulat, Serge Manse, Gudrun Bauer, Françoise Martin, Nathalie Stickelbaut, Véronique Riethmuller.


Entrée libre de 11h à 13h et de 14h à 18h, Chapelle des Capucins, place Saint Louis, Aigues-Mortes.

Les photos du vernissage par Nathalie Stickelbaut


L’exposition est organisée en partenariat avec le festival de courts-métrages Ecran Libre qui se tiendra du 8 au 10 novembre au cinéma d'Aigues-Mortes. 
Carte blanche, Ecran libre, la même volonté de mettre en valeur la créativité des auteurs, photographes et réalisateurs.


vendredi 17 mai 2019

Notre ami Rodolfo Almeida


Arles le 1er mai 2017
Notre ami Rodolfo Almeida nous a quittés. 
Notre tristesse est immense. 
Toutes nos pensées vont vers ses filles et son petit-fils, sa famille et ses amis.
Il s'émerveillait de tout. Attentif à la beauté et à la joie, il créait, interprétait et partageait, léger, grave, enthousiaste. 
Et nous restons émerveillés et déchirés, orphelins de sa gentillesse, de sa générosité, et de son sens de l'amitié. 

Méditerranée, mes arbres @Rodolfo Almeida, 2016

Au Jardin des Plantes de Montpellier, juin 2016

Nous nous sommes connus en avril 2011 à l'exposition "100 photographes pour l'eau, la nature et l'environnement" au CRDP de Montpellier. Nous étions éblouies par son diaporama Àrboles. Il a accepté de venir nous le montrer au club et depuis, sa petite voiture rouge prenait régulièrement le chemin d'Aigues-Mortes. Il a participé à toutes nos expositions, apportant sa créativité, son inventivité et sa sobriété.
Rodolfo Almeida photographe et architecte de diaporama 


Avec le club à la Marette, Maison du grand site de la Camargue gardoise, 14 juin 2017
Une photo de sa série Arbres sur l'affiche de notre première Carte Blanche, 2013

Rodolfo et le lavoir, affiche de Martine Camilleri pour la première édition de Thema, 2014


Mur blanc, pour l'affiche de Carte Blanche 2014, ©Rodolfo Almeida

Série Beautiful-1, pour Carte Blanche 2014 ©Rodolfo Almeida

Série Beautiful-2 pour Carte Blanche 2014 ©Rodolfo Almeida

Série Beautiful-3, pour Carte Blanche 2014 ©Rodolfo Almeida

Farinette aux Ganivelles-1, pour Thema 2015 ©Rodolfo Almeida

Farinette aux Ganivelles-2, pour Thema 2015 ©Rodolfo Almeida

Farinette aux Ganivelles-3, pour Thema 2015 ©Rodolfo Almeida
Vida (impression 3 photos sur bâche), Carte Blanche 2015, Rodolfo Almeida
Salines 4, série pour Thema 2016, Rodolfo Almeida

Eternel Retour, pour Carte Blanche 2016 ©Rodolfo Almeida

Saint Pol-1, série mon village pour Thema 2017 ©Rodolfo Almeida

Saint Pol-2, série mon village pour Thema 2017 ©Rodolfo Almeida

Saint Pol-3, série mon village pour Thema 2017 ©Rodolfo Almeida
Saint Pol-4, série mon village pour Thema 2017 ©Rodolfo Almeida

Rouge Passion pour série Rouge Noir, Carte Blanche 2017 ©Rodolfo Almeida

Série Rouge Noir, Carte Blanche 2017 ©Rodolfo Almeida

Nostalgie pour Carte Blanche 2018, Rodolfo Almeida

Quelques photos et diaporamas au fil de ce blog avec ces liens :

Il se disait citoyen du monde, parlait plusieurs langues et était chez lui au Mexique où il était né et retournait régulièrement, en France où il était arrivé en 1952, interne à Villard-de-Lans à l'âge de 16 ans, en Espagne bien sûr, à Venise, au Bhoutan, au Cambodge, partout. 

Très jeune il jouait du piano à quatre mains avec son frère. La musique était sa vie.

L'émotion de la beauté le submergeait, la joie de la couleur croustillait dans ses photos, tenues par la force des lignes, sublimant la musique. 


Sète, Pointe Courte, 2014, sur Angelini ©Rodolfo Almeida

Printemps, mai 2015, sur Albinoni ©Rodolfo Almeida


Architecte émérite au Mexique, il se spécialise dans les bâtiments scolaires, travaille à Lausanne, fait des recherches pour le CSTB, est consultant de l'école de Grenoble, directeur  du Centre régional de constructions scolaires pour l'Amérique latine et la Caraïbe à Mexico. Après une mission sur les établissements scolaires au Costa Rica, il entre en 1971 au service architecture du département Education de l'Unesco dans l'équipe de John Beynon, auquel il succèdera. L'équipe est ambitieuse, révolutionnaire. Elle pose les principes de planification des bâtiments scolaires  : il faut qu'ils soient adaptés à l'environnement et aux moyens de chaque collectivité, conçus pour contribuer à la qualité de l'apprentissage et à l'accès de tous à l'éducation. Elle est responsable de la coordination de tous les projets de construction et de mobilier scolaires de l'Unesco dans le monde. A partir de 1997 il est consultant pour l'Unesco, et en 2005, directeur Architecture pour l'éducation au CIPAE (Puebla).




Un schéma ou une image valent mieux qu'un long discours. Les dessins et les photographies de Rodolfo émaillent ses publications comme son Handbook for Educational Buildings Planning (1988), Distribution des locaux et espaces pour les écoles d'enseignement secondaire général (1983), ou Installations et bâtiments éducatifs, ce que les planificateurs doivent savoir (1997), sous la direction de John Beynon, ou  Mejoramiento de edificios escolares en México con participación social (2013), coordonné par Luis Benavides


Extrait de Handbook for Educational Buildings Planning, Rodolfo Almeida, 1988

Toujours volontaire, toujours enthousiaste, toujours allant, Rodolfo effectue des missions et construit des écoles aux quatre coins du monde, y compris dans les conditions les plus difficiles, à Madagascar après le cyclone de 1984, Haïti, en Bosnie dans les trois secteurs pendant et après la guerre, à Gaza et dans les territoires palestiniens.

"Les écoles ne sont pas seulement des bâtiments mais de l'espace et ce qu'on peut en faire. L'espace architectural doit être en harmonie avec les méthodes et technologies modernes d'enseignement, et il doit contribuer à améliorer l'interaction entre les professeurs et les élèves." (Rodolfo Almeida, dans "A new lease of life for palestinian schools")

Grâce à lui l'Unesco dépose au CIPAE de Puebla toute sa documentation sur les espaces éducatifs pour qu'elle soit accessible à tous et numérisée.  La bibliothèque porte son nom.


Devant la bibliothèque du CIPAE, Puebla, janvier 2012

Rêveur, il était toujours attentif au présent, à ses interlocuteurs, à l'émerveillement du moment, au prochain voyage, toujours allant


Autoportrait, Granada, juillet 2015 ©Rodolfo Almeida


Théâtres, Aigues-Mortes, octobre 2017 @Rodolfo Almeida


Horses, Aigues-Mortes, octobre 2017 @Rodolfo Almeida

Maguelone, juin 2016 @Rodolfo Almeida


Moi, musique Eric Satie, 15 mai 2011 @Rodolfo Almeida


La vita, Caramella, 25 juin 2014 @Rodolfo Almeida







Série Barques catalanes, janvier 2019 ©Rodolfo Almeida





Autres photos ©Regards d'Aigues Mortes

mardi 19 février 2019

Aigues-Mortes vue par ses photographes, André Rancurel et les photographes de Regards d'Aigues-Mortes


Aigues-Mortes est un cadeau pour les photographes. Ses habitants, ses amoureux, guettent toujours ses lumières infiniment changeantes sur les pierres, l’eau et le sable. Cité médiévale, village préservé et attaché à ses traditions camarguaises, premier salin et plus grand vignoble de France, Aigues-Mortes fascine depuis les débuts de la photographie.

L’association Regards d’Aigues-Mortes présente du 2 au 17 mars 2019 à la Chapelle des Capucins la vision de ses photographes, et met à l’honneur André Rancurel.

Alors qu’il réalise dans toute la France des vues aériennes pour un éditeur de cartes postales, André Rancurel est séduit par Aigues-Mortes. Il s’y installe en 1969. Il représente les photographes professionnels au niveau régional, puis national, et à la fin de sa carrière, il enseigne la photographie à Montpellier. Attentif à tous les procédés et à la transmission, il découvre l’oeuvre de Charles Boulary (1856-1916) dont le fonds est  grâce à lui conservé par la Ville d’Aigues-Mortes. Ses séries personnelles sur Aigues-Mortes sont puissamment originales et poétiques. C’est l’oeuvre d’André Rancurel qui est aujourd’hui mise en valeur.

Regards d’Aigues-Mortes présente aussi René Aujoulat, Dominique et Jean-Louis Baudequin, Gudrun Bauer, Eric Beaumer, Bernard Billet, Virginie Burgos, Jean-Marc Doussiere, Alberto Garcia, Maguy Lacombe, Serge Manse, Françoise Martin, Françoise Pichon, Isabelle Secretan, Jean-Pierre Servel, Michèle de Souza, Nathalie Stickelbaut, Alain Vielle, et rend hommage à Michel Travier, décédé en janvier 2019.



Exposition du 2 au 17 mars 2019
Chapelle des Capucins, Place Saint Louis, Aigues-Mortes
Entrée libre 10h-12h30/14h-18h
Vernissage 1er mars à 18h30

mercredi 30 janvier 2019

Pour Michel Travier

L'abrivado des plages, ©Michel Travier, mars 2013

Notre ami Michel Travier nous a quittés aux premiers jours de janvier après beaucoup de souffrances.
Michel a beaucoup compté pour nous tous. Il nous manque depuis qu'il ne vient plus s'asseoir le mercredi soir à la place qui était la sienne, à côté de l'écran, toujours attentif, discret, souriant.

Il aimait photographier la fête et les taureaux. Les visiteurs ne s'y  trompaient pas : à chacune de nos expositions, c'est une photo de Michel qui retenait l'attention en premier. Ses images respiraient l'équilibre, la force et l'amour pour les bious.

Toujours bien placé, quitte à prendre des risques, il ne se lassait pas de suivre les arrivées, les bandidos, d'être au coeur de l'action aux prés.


Au plan, fête 2013 ©Michel Travier

Bandido, fête 2014, ©Michel Travier


Ses photos auront une place dans notre exposition consacrée à Aigues-Mortes dans quelques jours à la Chapelle des Capucins.

Toutes nos pensées vont vers sa famille.



Aux prés, fête 2014 ©Michel Travier



Arrivée, fête 2012 ©Michel Travier

Voici Michel au cours de nos expositions Carte Blanche de 2013, 2014 et 2015, au milieu des membres du club qui ne l'oublient pas