C'est l'Eglise de la Major qui accueille chaque année la bénédiction des gardians, des arlésiennes et de leurs chevaux. Mais cette année, pour les 500 ans de l'antique confrérie, créée en 1512 dont l'objet , Saint Georges a été porté dans les arènes, avec une ferveur particulière, devant 5000 personnes.
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Jean-Pierre Durrieu, Capitaine 2011-2012 |
L'estrambord était bien là cet après-midi, l'enthousiasme et la joie de célébrer, de transmettre et de faire vivre les traditions. Le moment fort en a été la présentation des reines d'Arles, de Henriette Bon à Astrid Giraud, puis la passation du drapeau de la confrérie, par le président Hubert Yonnet, de l'ancien au nouveau capitaine de la confrérie et à ses deux prieurs.
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Henriette Bon et Hubert Yonnet |
L'objet principal de la confrérie est de venir en aide aux gardians, de maintenir et défendre l'intégrité du territoire dans le cadre des traditions. Les jeux sont à la fois un défi courtois et une initiation. Anciens et mistons ont donné le meilleur d'eux-mêmes, au coude à coude, comme dans le jeu du bouquet ou le jeu de l'orange.
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Le jeu du bouquet |
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Le jeu de l'orange |
Belle célébration de l'élégance, celle des arlésiennes et de leurs reines, celles des amazones et de la première d'entre elles, Magali Dunant, gardienne de Saint Georges. Belle célébration de la courtoisie, celle des gardians, la veste ornée d'un brin de muguet, à l'égard de leurs arlésiennes. Belle célébration de l'habileté et de la générosité du cheval Camargue.
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Magali Dunant, gardienne de Saint Georges
Photos © Isabelle Secretan 2012 |
Pour en savoir plus sur l'histoire de la confrérie et celle des gardians deux expositions sont présentées jusqu'au 6 mai à l'espace Van Gogh et à la Chapelle Sainte Anne avec des documents rares et des photos de Carle Naudot et Gaston Bouzanquet prêtées par le Musée du Parc de Camargue.